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Le Pentagone s’inquiète du déploiement militaire français en Méditerranée

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Les tensions entre la France et la Turquie en Méditerranée orientale se poursuivent. L’armée américaine se dit « préoccupée ».

Le Pentagone s’est inquiété ce jeudi du déploiement militaire français en Méditerranée orientale en soutien à la Grèce face aux revendications gazières de la Turquie, soulignant qu’il intervient dans un contexte « moins que coopératif » entre Paris et Ankara.

L’armée américaine est « bien évidemment préoccupée par les incidents qui se produisent en Méditerranée orientale », a indiqué un porte-parole du ministère américain de la Défense, Jonathan Hoffman. La France et la Turquie sont « tous deux des alliés extrêmement importants de l’Otan et nous voudrions voir les tensions diminuer », a ajouté Jonathan Hoffman au cours d’un point de presse.

« Nous voudrions donc qu’ils continuent de coopérer et qu’ils trouvent des solutions qui n’impliquent pas la nécessité d’avoir des navires de guerre ou des avions déployés dans un environnement moins que coopératif », a-t-il conclu.

Soutien à la Grèce

Dans un contexte de tensions croissantes entre la Turquie et la France, liées notamment à des intérêts divergents en Libye, la France a déployé temporairement deux chasseurs Rafale et deux bâtiments de la Marine nationale en Méditerranée orientale pour soutenir la Grèce dans son différend avec la Turquie sur l’exploration des ressources gazières en mer.

La découverte ces dernières années de vastes gisements gaziers en Méditerranée orientale a aiguisé l’appétit des pays riverains et renforcé les tensions entre la Turquie et la Grèce, aux relations régulièrement ponctuées de crises.

La situation s’est détériorée lundi après le déploiement par Ankara d’un navire d’exploration sous-marine, escorté par des bâtiments militaires, dans le sud-est de la mer Égée, une zone de la Méditerranée disputée et riche en gisements gaziers. La marine grecque est également présente dans la zone pour « surveiller » les activités turques, selon Athènes. (L’Express)

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