La France a dénoncé mardi 25 août l’« acte criminel » perpétré à l’encontre de l’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement selon l’Allemagne.
La France a dénoncé mardi 25 août l’« acte criminel » perpétré à l’encontre de l’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement selon l’Allemagne, et a réclamé aux autorités russes une « enquête rapide et transparente », a indiqué le Quai d’Orsay.
« La France exprime sa profonde préoccupation devant cet acte criminel »
« La France exprime sa profonde préoccupation devant cet acte criminel perpétré à l’encontre d’un acteur majeur de la vie politique russe », a déclaré le sous-directeur de la presse au ministère, jugeant « indispensable que les autorités russes diligentent une enquête rapide et transparente qui permette d’établir les circonstances dans lesquelles cet acte a été commis ».
Paris estime que « les responsables de cet acte devront être identifiés et traduits devant la justice » et réitère sa volonté d’apporter à l’opposant ainsi qu’à ses proches son « appui dans ces circonstances difficiles ».
Peu avant, le Kremlin avait jugé hâtives les conclusions des médecins allemands ayant conclu à l’empoisonnement d’Alexeï Navalny.
L’opposant restait mardi en coma artificiel, dans un état grave, même si sa vie n’est pas en danger. Les médecins de l’hôpital de la Charité de Berlin se sont refusés à tout pronostic quant à l’évolution de son état de santé. (OuestFrance)