Selon la star du PSG Neymar, exclu à la fin du match remporté par l’OM au Parc des Princes dimanche, son adversaire Alvaro Gonzalez aurait tenu des propos racistes et l’aurait traité de « singe ». Lundi, le PSG lui a apporté son soutien et a demandé à la Ligue professionnelle de football de « faire la lumière sur ces faits ».
Le Paris Saint-Germain a apporté son soutien lundi 14 septembre à son joueur vedette Neymar, qui s’est dit victime d’injures racistes dimanche durant le « clasico » perdu à domicile (1-0) contre Marseille.
« Le Paris Saint-Germain soutient fermement Neymar Jr. qui lui a rapporté avoir été victime d’insultes racistes par un joueur adverse (…) Le Paris Saint-Germain compte sur la commission de discipline de la LFP pour enquêter et faire la lumière sur ces faits », a indiqué le champion de France et vice-champion d’Europe dans un communiqué.
Le numéro 10 du PSG a dénoncé à de multiples reprises, le « racisme » de son adversaire marseillais Alvaro Gonzalez, lors du clasico OM-PSG qui s’est soldé par cinq exclusions, dont celle du Brésilien.
Selon des images isolées et diffusées par la chaîne Téléfoot, Neymar s’est plaint peu après la demi-heure de jeu auprès du corps arbitral, en répétant à de très nombreuses reprises « racismo, no » (« le racisme, non »), en pointant le défenseur espagnol de l’OM, Alvaro Gonzalez, chargé de le marquer. « Mon seul regret, c’est de ne pas avoir frappé ce connard au visage », a tweeté le numéro 10 parisien une heure après la rencontre.
Dans un second tweet, l’attaquant parisien affirme avoir été traité « d’enc… de singe » par l’ancien joueur de Villareal et s’insurge contre son exclusion.
« Pas de place pour le racisme »
De son côté, Alvaro Gonzalez réfute avoir prononcé ces insultes à l’encontre de la star du PSG. « Il n’y a pas de place pour le racisme », écrit-il sur Twitter en publiant une photographie de ses coéquipiers à leur retour à Marseille.
L’OM a rapidement répliqué. « Alvaro Gonzalez n’est pas raciste, il nous l’a démontré par son comportement au quotidien depuis son arrivée au club, ainsi qu’en ont déjà témoigné ses coéquipiers », écrit le club phocéen, qui se qualifie de « symbole-même de l’antiracisme dans le sport professionnel français ». « Le club se tient à la disposition de la commission de discipline pour coopérer pleinement à l’enquête sur l’ensemble des évènements qui ont émaillé cette rencontre, et les 24 heures qui les ont précédés », poursuit le texte.
C’est donc la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) qui se retrouve en première ligne. Elle a annoncé qu’elle allait se pencher dès mercredi sur les cinq cartons rouges distribués à la fin du match pour déterminer le nombre de matches de suspension encourus par les Parisiens Neymar, Layvin Kurzawa et Leandro Paredes, et par les Marseillais Dario Benedetto et Jordan Amavi. (France24)