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Le risque d’attraper le Covid-19 dans un avion est très faible, selon une étude

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Passengers, wearing masks except one, board an American Airline plane to Charlotte, on May 3, 2020 in New York City.

Des chercheurs de l’armée américaine ont établi que le risque de transmission du Covid-19 était quasi nul à bord de long-courriers Boeing 767 et 777, à condition que tous les passagers portent un masque en permanence.

Le risque d’attraper le Covid-19 dans un avion est très faible si les passagers portent un masque, selon une étude réalisée à bord de long-courriers Boeing 767 et 777 et publiée jeudi 15 octobre par le commandement des transports de l’armée américaine (US Transcom) et l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa).

Les chercheurs ont mesuré à l’aide de traceurs fluorescents et de capteurs le volume d’aérosols contagieux transmis aux autres passagers par un mannequin simulant une personne infectée, respirant normalement. Les passagers les plus exposés, matérialisés par des capteurs, étaient logiquement ceux assis soit juste à côté du mannequin « infecté », soit directement devant ou derrière lui.

Or selon les quelque 300 tests effectués au sol et en vol pendant huit jours d’affilée au mois d’août, en coopération avec la compagnie United Airlines, 99,7 % des particules infectées avaient été éliminées en 5 minutes avant d’atteindre les passagers les plus proches, grâce au système de ventilation sophistiqué des appareils testés. Si on étend la propagation aux 40 sièges les plus proches de la personne contaminée, la réduction des aérosols atteint 99,99 %.

Ces résultats ont conduit les responsables du transport militaire à conclure que même à pleine capacité, le niveau de transmission du virus était nul pendant douze heures de vol.

Tests « encourageants »

Les tests n’étudiaient l’hypothèse que d’un passager infecté, et partaient du principe que tous les passagers portaient un masque en permanence et ne se sont pas penchés sur le risque de transmission du virus par un passager infecté se déplaçant dans la cabine.

Mais « ils sont encourageants », a noté le responsable de l’étude pour le Transcom, le capitaine de frégate Joe Pope. « Aussi bien pour le 777 que pour le 767, les calculs montrent qu’il faudrait 54 heures de vol d’affilée pour inhaler une charge virale suffisante pour tomber malade ».

Depuis le début de la pandémie, l’armée américaine a suspendu la plupart de ses mouvements de troupes et de leurs familles, ce qui a provoqué des retards dans les changements d’affectation et les déménagements des familles. (France24/Afp)

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