Plusieurs coups de feu ont été tirés, lundi soir, dans le centre de Vienne, selon la police. Les services ambulanciers ont fait état d’un mort et de plusieurs blessés. Le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il s’agissait d’une « probable attaque terroriste ».
Une fusillade a fait un mort et plusieurs blessés à Vienne, dans la soirée du lundi 2 novembre. Six différents lieux de la capitale autrichienne ont été ciblés, dont le quartier où se trouve l’une des plus importantes synagogues du pays, a déclaré la police.
Selon le ministre de l’Intérieur autrichien, Karl Nehammer, cette fusillade s’apparente à une attaque terroriste et a apparemment été perpétrée par plusieurs assaillants.
L’un des agresseurs « serait mort, un autre en fuite », a ajouté le ministère de l’Intérieur, cité par l’agence de presse autrichienne APA. D’après la même source, un policier aurait été gravement blessé. Une grande partie du centre-ville a été bouclée par les forces de l’ordre.
« Des coups de feu tirés dans l’Innere Stadt (la vieille ville) – il y a des blessés – TENEZ VOUS À DISTANCE de tous les lieux publics ou transports publics » a déclaré la police sur Twitter.
Un témoin, interrogé sur une chaîne de télévision, a dit avoir vu « courir une personne avec une arme automatique, qui tirait sauvagement ». La police est alors arrivée sur les lieux et a riposté, un autre témoin faisant état « d’au moins 50 coups de feu ». « À ce stade, il n’est pas possible de dire si la synagogue était visée », a précisé sur Twitter Oskar Deutsch, le président de la communauté israélite de Vienne (IKG).
« Nous ne céderons rien »
Le président français Emmanuel Macron a immédiatement réagi. « Nous, Français, partageons le choc et la peine du peuple autrichien (…). Après la France, c’est un pays ami qui est attaqué. C’est notre Europe. Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien », a tweeté le chef de l’Etat en français puis en allemand.
L’Élysée a précisé qu’Emmanuel Macron s’était entretenu dans la soirée avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, à qui il a « exprimé sa totale solidarité, son soutien et proposé l’aide de la France si nécessaire. »
« Nous ne devons pas céder à la haine qui cherche à diviser nos sociétés », a aussi affirmé le ministère allemand des Affaires étrangères. « Même si l’ampleur des actes terroristes n’est pas encore déterminée, nos pensées sont avec les blessés et les victimes en ces heures difficiles », a twitté le ministère allemand. (France24)