L’attaque survenue à Vienne lundi 2 novembre a été revendiquée par l’organisation État islamique. L’auteur de l’attentat avait été condamné en 2019 pour avoir tenté de rejoindre le groupe terroriste en Syrie.
L’organisation terroriste État islamique a revendiqué mardi 4 novembre l’attaque à l’arme automatique perpétrée lundi soir à Vienne, en Autriche, par un jeune radicalisé originaire de Macédoine du Nord, qui a tué quatre personnes avant d’être abattu par la police.
Le groupe État islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque de Vienne dans un communiqué diffusé sur Telegram.
L’attaque commise lundi soir en plein cœur de la capitale autrichienne par au moins un assaillant a fait quatre morts et 22 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer. L’assaillant a été abattu par la police.
Selon Karl Nehammer, l’assaillant avait été condamné à 22 mois de prison en avril 2019 pour avoir tenté de se rendre en Syrie pour rejoindre le groupe État islamique avant d’être libéré en décembre dernier.
Le communiqué sur Telegram impute à un « soldat du califat » les fusillades meurtrières survenues près d’une synagogue et de l’opéra de la capitale autrichienne.
Dans un texte séparé, accompagné d’une photo de l’assaillant armé, l’agence de propagande du groupe djihadiste Amaq évoque « une attaque aux armes à feu menée hier (lundi) par un combattant de l’État islamique dans la ville de Vienne ».
Elle a aussi publié une courte vidéo dans laquelle l’assaillant armé, seul face caméra, se filme en train de prêter allégeance au chef officiel de l’organisation jihadiste Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi.
Retour à la clandestinité
Après une montée en puissance fulgurante et la proclamation à l’été 2014 d’un « califat » à cheval sur l’Irak et la Syrie, les djihadistes de l’EI ont enchaîné les revers, face aux offensives successives lancées dans ces deux pays.
En mars 2019, des forces kurdes syriennes soutenues par une coalition internationale emmenée par Washington ont proclamé la chute du « califat », avec la reconquête de l’ultime bastion djihadiste de Baghouz, dans l’extrême est de la Syrie.
Retombé dans la clandestinité, le groupe continue de revendiquer des attaques meurtrières, en Syrie et en Irak, mais aussi en Afghanistan ou en Afrique de l’Ouest.
Au moins 22 personnes, des étudiants pour la plupart, ont été tuées et 22 blessées dans une attaque lundi contre l’université de Kaboul, revendiquée par l’EI. (OuestFrance)