L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, devait comparaît à partir de lundi, à Paris, aux côtés de son avocat Thierry Herzog et de l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert. Dans cette affaire dite « des écoutes », l’ancien chef d’État est accusé d’avoir tenté d’obtenir auprès d’un magistrat des informations secrètes sur une autre affaire le concernant. Le procès a toutefois été suspendu jusqu’à jeudi, en attendant une expertise médicale de Gilbert Azibert.
C’est un procès sans précédent dans l’histoire de la Ve République française : un ancien chef d’État comparaît pour corruption. Le procès de Nicolas Sarkozy, de son avocat Thierry Herzog et de l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert devait s’ouvrir lundi 23 novembre au tribunal correctionnel de Paris et devrait durer jusqu’au 10 décembre. Il a toutefois été suspendu.
Avant Nicolas Sarkozy, un seul ancien président, Jacques Chirac, a été jugé et condamné en 2011 pour les emplois fictifs de la Ville de Paris mais il n’a jamais comparu devant ses juges en raison de son état de santé. Dénonçant un « scandale qui restera dans les annales », Nicolas Sarkozy, 65 ans, promet d’être « combatif » et clame ne pas être « un pourri ».
Le procès, qui devait s’ouvrir à 13h30, reste toutefois soumis aux aléas de l’épidémie de Covid-19 et a été suspendu peu après, à la demande de la défense de Gilbert Azibert, 73 ans, pour raisons médicales… (France24)