Lourdement pénalisées par la crise sanitaire, les compagnies aériennes attendent avec impatience l’arrivée de vaccins anti-Covid. Cela pourrait relancer en partie, la circulation des voyageurs, actuellement entravée par les mesures de confinement ou de quarantaine.
Les récentes annonces des laboratoires pharmaceutiques en vue de vaccins sont évidemment accueillies favorablement par les professionnels du secteur.
Ainsi le patron d’EasyJet qui se veut « positif » dans une récente interview au Financial Times. Mais, ajoute-t-il, « on ne sait pas combien de temps la pandémie va durer avant que les vaccins soient disponibles« .
Même sentiment chez le directeur général de British Airways, Sean Doyle. « La perspective d’un vaccin est une très bonne nouvelle, a-t-il récemment déclaré. Mais comme on ne sait pas quand il sera disponible, ni comment il sera déployé, il est important que nous ayons une solution à court terme pour redémarrer les vols.«
Tests antigéniques, plus rapides que les PCR
Et cette solution, pour les compagnies, c’est le déploiement généralisé de tests de dépistage rapide. Pas les tests PCR, comme c’est le cas actuellement : les délais d’attente sont trop aléatoires. Mais des tests antigéniques, avec des résultats en moins d’une heure.
« Nous devons utiliser des tests à grande échelle, abonde Guillaume Faury, directeur général d’Airbus. C’est cela qui permettra une reprise partielle du trafic passagers.«
Restent plusieurs questions en suspens :
– qui va supporter la charge financière de tels tests antigéniques : les compagnies, les aéroports ou les passagers eux-même ?
– comment organiser de telles campagnes de dépistage sans encombrer les aéroports ? (EuroNews)