NORMANDIE. Un pizzaïolo condamné à 30 ans de réclusion pour meurtre

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L’accusé, âgé d’une trentaine d’années, s’était présenté de lui-même au commissariat de Dieppe en s’accusant du crime commis sur Cédric Belgueul, alors âgé de 37 ans.

Les faits remontent au 1er mars 2017. Ce lundi, un gérant de pizzéria du Tréport, en Seine-Maritime, accusé d’avoir tué un trentenaire dont le corps avait été retrouvé enterré dans sa cour, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du département.

Kevin Vicente, dont le procès s’était ouvert jeudi à Rouen a été condamné à « 30 ans de réclusion criminelle assorti de 20 ans de période de sureté, suivi d’un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins pendant huit ans assortis de cinq ans d’emprisonnement en cas d’inexécution », a indiqué à l’AFP une source judiciaire.

L’accusé, âgé d’une trentaine d’années, s’était présenté de lui-même au commissariat de Dieppe en s’accusant du crime commis sur Cédric Belgueul, alors âgé de 37 ans.

Le gérant déjà condamné auparavant

L’affaire avait démarré après la disparition de Cédric Belgueul, signalée par un proche le 13 mars 2017. L’homme n’avait donné aucun signe de vie depuis le 1er mars. Une information judiciaire pour disparition inquiétante avait été ouverte en juin 2017.

Kevin Vicente avait été mis en examen dans ce dossier pour homicide volontaire et placé en détention. Il avait donné un certain nombre d’indications qui avaient permis aux enquêteurs de retrouver le corps de la victime, enterré sous un massif floral situé dans la cour arrière de l’établissement.

Lors de sa garde à vue le restaurateur avait décrit « une scène d’extrême violence au cours de laquelle il a porté plusieurs coups à la tête de la victime, des coups de poing, de pied, et à l’aide d’une batte de baseball ». Il avait déclaré « lui avoir donné la mort, dans un premier temps en utilisant un couteau pour l’égorger puis en l’asphyxiant avec les mains ».

Les deux hommes se connaissaient mais n’avaient pas eu d’altercation auparavant. Le gérant a été déjà condamné en 2016 pour des faits de violences aggravées, et avait écopé d’une courte peine d’emprisonnement. (Bfm.Tv)