La Garde nationale est en place au Capitole depuis plusieurs jours, afin de sécuriser la prochaine investiture de Joe Biden, qui doit avoir lieu mercredi dans un contexte de haute tension après l’invasion du bâtiment par des supporters pro-Trump.
Voilà plus d’une semaine que les soldats de la Garde nationale américaine sont en place au Capitole. Les militaires installés dans le bâtiment, dormant parfois à même le sol, ont été appelés en renfort alors que l’investiture du nouveau président Joe Biden, mercredi, va se tenir dans un contexte de forte tension. Le 6 janvier dernier, des partisans pro-Trump, militants d’extrême-droite et supporters du groupe QAnon ont envahi les lieux et provoqué des scènes d’émeutes jamais vues auparavant. Six personnes, dont deux policiers – l’un s’est suicidé quelques jours plus tard – ont perdu la vie.
CNN rapporte que le Pentagone a réquisitionné 25 000 soldats de la Garde nationale afin de sécuriser non seulement le Capitole, mais également «chaque État, territoire et district de Columbia». La crainte de nouvelles émeutes est forte dans tout le pays. Le FBI a reçu des informations indiquant que des «manifestations armées» sont prévues dans les 50 capitoles d’États et au Capitole américain à Washington dans les jours précédant l’inauguration de Joe Biden. Afin de limiter les risques au maximum, la décision a été prise d’armer les militaires qui assureront la sécurité du Capitole, dès la veille de l’investiture.
Le capitaine Chelsi Johnson, porte-parole de la Garde nationale de DC, a déclaré dans un communiqué à CNN que cette décision avait été demandée par les autorités fédérales et autorisée par le secrétaire de l’armée Ryan McCarthy. La première vague de soldats de la Garde nationale qui était arrivée au Capitole la semaine dernière n’était en effet pas armée. En plus de la Garde nationale de Washington, des membres de la garde du Maryland et de la Virginie ont également été mobilisés, ainsi que la police de l’État de Virginie. (lefiagro.fr)