Au Festival du Fenda, qui a lieu dans l’Ouest du Cameroun, vous ne trouverez que du « ndop ». Ce tissu et ses dérivés font partie de la vie et de l’ADN de ce peuple qui le porte avec fierté à chaque cérémonie traditionnelle.
Le « ndop », est si particulier, qu’on ne le retrouve que dans le Nord-Ouest et l’Ouest sous plusieurs formes. De plus, il ne peut être porté que par des chefs, des notables ,des princes et dignitaires des chefferies et sultanats.
À Baham dans le département des Hauts-plateaux de l’Ouest, dans la famille Kamwa Simo, le « ndop » est un héritage transmis depuis des décennies, ce trésor de famille permet d’assurer le quotidien.
»Au tout début, la personne chez qui j’ai appris était déjà professionnelle, et elle faisait uniquement ce travail. Moi-même, j’ai appris d’elle et j’ai eu plus de connaissances. À mon retour, je me suis marié, j’ai fait mes enfants et je leur transmis ce savoir », soutient Kamwa Simo, pionnier du « ndop ».
Avant d’arriver à ce produit fini, le « ndop » est avant tout une plante : le raphia. Une sorte de palmier dont les fibres servent à la confection de ce tissu traditionnel. Gueteu Martine se charge de rassembler les matières avant de passer au tissage. (AfricaNews)