Dans le dossier birman, la Chine aussi durcit le ton. Pékin estime qu’« il est maintenant temps de procéder à la désescalade » en Birmanie et qu’« il est temps de dialoguer », a affirmé, mercredi 10 mars, l’ambassadeur chinois à l’ONU, Zhang Jun, après l’approbation par le Conseil de sécurité d’une déclaration condamnant pour la première fois la junte militaire.
« L’heure est à la diplomatie », a-t-il aussi souligné dans un communiqué, en affirmant que « la Chine avait participé à la négociation » organisée pendant six jours par le Royaume-Uni au sein du Conseil de sécurité pour cette déclaration « d’une manière constructive ». « Il est important que les membres du Conseil parlent d’une seule voix. Nous espérons que le message du Conseil sera de nature à améliorer la situation en Birmanie », a insisté le diplomate chinois. « La communauté internationale devrait créer un environnement propice permettant aux parties concernées en Birmanie de régler les différends dans le cadre constitutionnel et juridique », a aussi fait valoir Zhang Jun. (Le Point)