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Festival de Cannes 2021. Le Tchadien Mahamat Saleh Haroun, un cinéaste éclairé

Mahamat Saleh Haroun est incontestablement une personnalité de la culture tchadienne. Son film « Un homme qui crie » est le premier film d’un cinéaste tchadien à être sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes en 2010. Et surtout à en repartir avec le Prix du Jury. Depuis, ce cinéaste prolifique enchaine les nominations à Venise comme à Cannes. Cette année encore, son film « Lingui » est en compétition lors de la 74e édition du Festival de Cannes. Retour sur le parcours de Mahamat Saleh Haroun.

Mahamat Saleh Haroun, c’est un personnage discret qui cumule 27 années d’expérience dans le cinéma. Originaire d’Abeché dans l’est du pays, il est d’abord journaliste avant d’être cinéaste. « La création est une maison pour un exilé », explique Mahamat Saleh Haroun qui quitte N’Djamena à 20 ans après avoir été touché par une balle perdue. Il pose ses valises en France, où il intègre une école de cinéma, son rêve d’enfance.

Mahamat Saleh Haroun a grandi dans un Tchad marqué par les coups d’État et les rebellions, servant de trame à la plupart de ses films. Il signe un documentaire choc « Hissein Habré, une tragédie tchadienne » où il donne la parole aux victimes et témoins de la répression.

En 2017, retour au Tchad. Il est nommé ministre de la Culture. Il démissionne une année plus tard évoquant simplement « des raisons personnelles ». « Il est rigoureux et ponctuel » raconte l’un de ses acteurs fétiches, Youssouf Djaoro. Parlant d’un homme à la mythique moustache poivre et sel qui transmet volontiers sa passion du cinéma lors des tournages. (rfi.fr)

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