Loïc Djeukam, connue sous le nom de « Shakiro », et Roland Mouthé, connue sous le nom de « Patricia », croupissaient en prison depuis le mois de février. Elles ont bénéficié d’une libération provisoire.
Shakiro et Patricia avaient été arrêtées pour présomption d’homosexualité en février dernier alors qu’elles mangeaient dans un restaurant parce qu’elles portaient des robes, des talons-aiguilles et étaient maquillées. Elles avaient été condamnées le 11 avril dernier à la peine maximale de cinq ans et de 200 000 francs CFA d’amende en première instance pour « tentative d’homosexualité ».
Les deux femmes transgenres ont finalement été placées en liberté provisoire par les juges lundi 12 juillet à l’ouverture de leur procès en appel devant la cour d’appel du Littoral à Douala.
Explication de l’un de leurs avocats, maître Alice Nkom, qui s’insurge encore une fois sur leurs conditions d’arrestation et de poursuite…(RFI)