En Tunisie, alors que le président a pris des mesures exceptionnelles le dimanche 25 juillet, en limogeant le Premier ministre et en gelant l’Assemblée nationale, le pays est toujours dans l’attente d’évolutions politiques. Plusieurs arrestations et des enquêtes ont été engagées contre des parlementaires notamment. La situation ne laisse pas indifférents certains intellectuels tunisiens.
« Nous estimons, nous artistes et intellectuels tunisiens, que le président Kaïs Saïed n’a pas effectué un coup d’État », écrit la trentaine d’artistes, intellectuels et universitaires de cette lettre ouverte. « Il a mis sur les rails un État qui refuse l’influence de la théocratie et de la mafia », poursuivent-ils.
Dans cette lettre ouverte, ils dressent leur bilan de la décennie passée : l’effondrement de l’économie, un système de santé qui se porte mal, 100 000 élèves exclus chaque année du système scolaire, un système judiciaire sous la coupe d’Ennahdha, estiment-ils, ainsi que la fuite des cerveaux du pays…(RFI)