G5 Sahel, task force Takuba, et peut-être même mercenaires russes de Wagner… Alors que la France a commencé à réduire sa présence militaire au Mali, état des lieux des forces en présence face aux jihadistes.
« La France ne quitte pas le Mali. » Florence Parly, la ministre française des Armées, s’est voulu rassurante, ce lundi 20 septembre, à l’issue de sa rencontre à Bamako avec le colonel Sadio Camara, son homologue malien. Engagée dans une mini-tournée sahélienne qui l’a également conduite au Niger, pays en passe de devenir la clé de voûte de la stratégie militaire française dans la région lorsque le « redéploiement tactique » de l’opération Barkhane sera pleinement effectif, la ministre sait que le contexte est particulièrement tendu.
Si les informations sur le détail des opérations en cours filtrent au compte-goutte, le retrait partiel français a d’ores et déjà démarré. Paris promet de rester présent – mais avec des effectifs resserrés – et de continuer sa stratégie de frappes ciblées contre des chefs jihadistes,…(Jeune Afrique)