Alors que le climat est à la réconciliation entre les grands acteurs de la politique ivoirienne, le cas de Guillaume Soro semble rester à part. Condamné à la prison à vie en juin dernier à Abidjan, pour tentative d’atteinte à l’autorité de l’État, il vit en Europe depuis plus de deux ans et fait toujours l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne.
Les tentatives de réconciliation amorcées, il y a quelques mois, semblent au point mort. Dans une interview en début de semaine au magazine Jeune Afrique, Alassane Ouattara a tenu des propos qui laissent peu de doutes sur l’état actuel de ses relations avec Guillaume Soro.
« Les faits qui lui sont reprochés sont d’une extrême gravité (…) mais il peut évidemment rentrer et faire face à la justice. » Les mots d’Alassane Ouattara ne souffrent d’aucune ambiguïté. Le président ivoirien n’a jamais digéré l’appel à l’insurrection lancé par l’ancien Premier ministre juste après la présidentielle en novembre 2020….(RFI)