Après les Panama Papers en 2016, les Paradise Papers en 2017, les Mauritius Leaks en 2019 et les Luanda Leaks en 2020, voici les Pandora Papers. Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICPIJ) révèle avoir découvert que 336 responsables politiques dans le monde auraient dissimulé des fonds dans des sociétés offshores et des paradis fiscaux afin d’échapper aux impôts. Parmi les responsables politiques incriminés, 43 sont des Africains.
Quarante-trois responsables politiques sur les 336 cités viennent d’Afrique. Dix d’entre eux sont du Nigeria, pays le plus représenté, suivi par l’Angola avec neuf responsables politiques incriminés et cinq pour la Côte d’Ivoire. Mais il y a aussi le Tchad, le Gabon, le Congo-Brazzaville…
Beaucoup de pays concernés possèdent des ressources pétrolières importantes, et l’on sait, grâce aux précédentes investigations, que ces dernières constituent un puissant vecteur de corruption et d’évasion fiscale….(RFI)