Une pléthore de candidats, des sondages qui s’affolent, des lignes qui se brouillent. À six mois de la présidentielle, la scène politique française peine à se mettre en place et à offrir des perspectives, au risque de lasser des électeurs déjà désenchantés ou de raviver le « dégagisme ».
Cinq ans après la folle présidentielle de 2017, qui avait vu l’élection d’un quasi-inconnu, Emmanuel Macron, et le dynamitage des partis politiques traditionnels, peu se risquent à prédire à quoi va ressembler l’élection d’avril 2022.
Sur le plan des candidats, d’abord. Ils sont déjà une trentaine à se bousculer sur la ligne de départ, dont une partie seulement obtiendra les 500 parrainages d’élus nécessaires pour concourir à l’élection. Et paradoxalement, ceux dont on parle le plus ne se sont pas encore déclarés….(La Presse)