Au dessus d’un sentier qu’empreinte chaque jour les habitants d’Antsahondra, un imposant bloc de roches fissuré à plusieurs endroits menace les maisons en contrebas. Un danger qui empêche Lalaina, mère au foyer, de dormir depuis plus d’une semaine. « On a peur, surtout la nuit, parce que les éboulements qu’on a connus se sont toujours produits à ce moment-là. On est toujours sur nos gardes. J’ai déjà rangé tous les objets de valeurs de la maison dans une boite au cas où le danger se présente et qu’il faille partir vite. »
D’après les études du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, les versants de la colline de Manjakamiadana sont particulièrement vulnérables aux glissements de terrain du fait de la porosité des roches.
« Exposés au soleil et à la pluie, ces rochers s’altèrent et s’effritent. Tous les ans, les habitants alertent sur ce danger. Le problème que l’on rencontre, c’est qu’ils refusent de partir », explique Léonie Razafimamonjy, la cheffe du quartier …(RFI)