Après un score dérisoire au premier tour de la présidentielle de 2019, l’ex-président Moncef Marzouki s’était rangé derrière le futur élu, Kais Saied. Mais depuis que le chef de l’Etat s’est arrogé les pleins pouvoirs, il en est devenu le principal détracteur.
Depuis le coup de force du président Kais Saied le 25 juillet, Moncef Marzouki, qui vit à Paris, est sorti de sa réserve, multipliant les interventions sur les chaînes de télévision et sur les réseaux sociaux pour appeler à la destitution d’un homme qu’il qualifie de « putschiste » et « dictateur » et l’accuse d’avoir trahi la Constitution.
Opposant historique à la dictature de Ben Ali puis premier président de l’après-révolution (2011-2014), Moncef Marzouki, 76 ans, a longtemps symbolisé le combat pour la démocratie en Tunisie, même si son image s’est brouillée du fait notamment de son alliance controversée avec le parti d’inspiration islamiste d’Ennahdha….(Africanews)