Alec Baldwin s’est vu remettre une arme chargée par un assistant à la réalisation qui a indiqué qu’elle pouvait être utilisée en toute sécurité dans les instants avant que l’acteur ne tue par balle une directrice de la photographie, selon les documents de cour dévoilés vendredi.
L’assistant à la réalisation ne savait pas que le pistolet était chargé de balles réelles, selon un mandat de perquisition déposé auprès d’un tribunal de Santa Fe.
Le mandat a été obtenu vendredi afin que les enquêteurs puissent documenter la scène du ranch où la fusillade a eu lieu. Il note que le costume taché de sang de Baldwin pour le film Rust a été pris comme preuve, tout comme l’arme qui a été utilisée.
Les enquêteurs ont également saisi d’autres armes à feu et munitions destinées au film.
L’assistant réalisateur aurait pris l’un des trois pistolets qui avaient été disposés par l’armurier du plateau sur un chariot gris. Il aurait crié « cold gun » (fusil froid), ce qui signifie que l’arme ne devait pas être chargée, avant de le donner à l’acteur, rapporte le New York Times.
Le porte-parole du shérif Juan Rios a déclaré qu’Alec Baldwin était autorisé à voyager. « C’est un homme libre », a affirmé M. Rios.
Au moins un coup de feu provenant d’une arme que maniait le célèbre acteur américain a atteint mortellement une femme et a grièvement blessé un homme sur le lieu de tournage du film, jeudi, dans un site désertique de l’État du Nouveau-Mexique.
Une enquête policière a été ouverte sur cette tragédie, qui semble être accidentelle. Aucune arrestation n’avait encore été faite vendredi…. (La Presse)