À Kisangani, comme dans le reste de la RDC, pour faire la cuisine, on utilise principalement du makala, ce qui signifie charbon de bois en lingala. Les familles n’ont souvent pas d’autres sources d’énergie alternative pour cuisiner. Le problème, c’est que la fabrication du charbon de bois a des conséquences dévastatrices sur la forêt du bassin du Congo.
Comment alors se passer du bois dans ces conditions ? C’est la question à laquelle tente de répondre une association de femmes qui encourage l’utilisation de déchets de bois provenant de différentes scieries.
»Depuis 2002, je travaillais, mais je ne m’en sortais pas. Depuis que le projet FORETS nous a formées, avec les déchets de la scierie, nous pouvons envoyer nos enfants à l’école et manger. Avant, c’était plus difficile », explique Fatuma Otoke, présidente de l’association….(Africanews)