La commission des lois constitutionnelles et juridiques de l’Assemblée nationale doit débuter lundi 8 novembre ses auditions autour du nouveau projet de loi anti-LGBT interdisant toute promotion de l’homosexualité. Après avoir reçu plus de 150 messages du public, en faveur et contre la proposition, l’heure est désormais au bilan. Plusieurs personnalités ghanéennes seront entendues, notamment des intellectuels, des religieux et des citoyens.
Une « question de valeurs » : c’est ainsi que le député Sam Nartey George présente son texte pour la promotion des droits sexuels dits « appropriés ». Ce projet de loi controversé veut criminaliser le fait d’être lesbienne, gay ou transgenre et infliger jusqu’à dix ans de prison à toute personne qui soutient des droits des personnes LGBT.
« J’ai des amis homosexuels, je connais des homosexuels, je n’ai rien contre eux, se défend Sam Nartey George. Notre problème, c’est la promotion de l’homosexualité : le fait de dire que ce mode de vie doit être intégré dans notre société et enseigné à nos enfants, ce n’est pas ce que dit notre société. Nous avons vécu paisiblement avec eux toutes ces années, tant qu’ils gardent leur sexualité pour eux et dans leur chambre. »….(RFI)