jeudi, avril 25, 2024
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CIV. « On pouvions faire mieux que ces résultats si nous avions l’appui nécessaire », dixit le Dg de la Sodefor

Le 3 novembre dernier marquait le 10ème anniversaire de la nomination du Colonel-Major Mamadou Sangaré à la tête de la Direction générale de la Société de développement des forêts (Sodefor). A cette occasion, le numéro 1 de l’entreprise d’Etat a prononcé un discours lors de la traditionnelle cérémonie de salut aux couleurs.

Faisant le point au sortir de la crise post-électorale de 2011, il a dit ce qui suit : « Seulement le siège d’Abidjan-Cocody était animé, les forêts étaient toutes infiltrées parce que l’autorité de l’Etat était quasi-inexistante sur toutes les forêts classées, aucun moyen de travail parce que tout avait été pillé, aucune activité n’était envisageable dans les forêts classées… »

Le tableau sombre ainsi dressé, le ministre de tutelle d’alors avait sorti cette phrase « il serait miraculeux que la Sodefor puisse atteindre mars 2012 » qui va rester dans la mémoire collective des agents. « Mais aujourd’hui, novembre 2021, nous sommes là, grâce à une politique managérial pragmatique et réaliste de notre cœur de métier. Nous sommes là avec plus d’expérience et plus compétitif, prêts à relever les défis », s’est-il félicité.

Aujourd’hui, « Toutes nos Unités sont déployées sur toutes les forêts classées, sécurisation d’une quarantaine (40) de forêt dont l’indice d’insécurité était très élevée à telle enseigne qu’on ne pouvait y accéder, grâce aux efforts et appuis de l’Etat en 2016-2017 au travers du CNS ces forêts sont sous contrôle. (…) Les résultats parlent d’eux-mêmes », s’est-il réjoui avant d’interpeller l’opinion en ces termes : « On peut faire mieux que ce résultat si nous avions reçu l’appui nécessaire ».

Les résultats de la Sodefor sont palpables contrairement à certaines institutions qui se vantent des mérites dus aux durs labeurs de sa direction et de ses forestiers. La Sodefor en chiffres, c’est « plus de 222 000 ha de reboisements réalisés en 55ans dont 60 000 ha de parcelles agroforestières et près de 62 % de la superficie des forêts classées aménagées ». Et l’une des très grandes fiertés de cette structure demeure le Centre de traitement et de conservation des semences forestières et les Centres de bouturages qui travaillent et fournissent des services de qualités aux chocolatiers d’ici et d’ailleurs à travers la vente et l’exportation de graines, collectivités, populations, agriculteurs, aux entités individuelles etc.

Aussi, comme pour soutenir la nouvelle politique forestière, il faut le reboisement, lesdits Centres positionnent la Sodefor comme un organe incontournable dans le processus de reboisement en Côte d’Ivoire. Le Directeur général et ses « soldats » continuent de renforcer leurs dispositifs et leurs acquis pour les rendre plus performants à travers la recherche et le développement.

A ce titre, le Colonel-Major a salué retour des partenaires au développement (bailleurs de fonds) grâce à la vision éclairée du Président Alassane Ouattara, la Banque mondiale AFD-Japon, les partenaires nationaux (Sifca, Nestlé etc.), la signature d’un contrat de performances avec l’Etat de Côte d’Ivoire, la convention avec des opérateurs de bois et un opérateur pour l’Ecotourisme (Domaine Bini), la valorisation des ressources forestières, la relance de l’expertise de la Sodefor à l’extérieur etc.

Sur le plan commercial, des efforts sont faits pour améliorer les recettes grâce à l’informatisation des activités commerciales et la traçabilité de la commercialisation des produitsPour garantir la bonne gouvernance, la mise en place d’une cartographie des risques est établie au plan de la gestion commerciale, des e-bordereaux, des e-apf…

Un compte rendu de Narcis’K.

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