vendredi, avril 19, 2024
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LIBYE. La communauté internationale appelle à des élections « crédibles »

La communauté internationale a appelé, vendredi, à la tenue d’élections « inclusives » et « crédibles » en Libye, menaçant de sanctions tous ceux qui y feraient obstacle. La tenue de ces élections, les premières de l’histoire du pays, reste incertaine en raison d’un regain de tensions entre l’ouest et l’est.

Dix ans après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye va-t-elle pouvoir sortir du chaos ? La communauté internationale veut y croire en appelant, vendredi 12 novembre, à la tenue d’élections « inclusives » et « crédibles » en décembre et en menaçant de sanctions tous ceux qui y feraient obstacle.

« La transition libyenne doit être menée à son terme et les élections doivent se dérouler dans les meilleurs conditions possible. Les six semaines qui viennent sont déterminantes », a déclaré le président français, Emmanuel Macron, en clôturant la conférence internationale à Paris.

Mais les obstacles demeurent. Car « après une décennie de violences, de divisions, d’instabilité, la perspective des élections suscite le doute, voire l’opposition, de tous ceux qui redoutent le changement démocratique et de tous ceux qui sont devenus les profiteurs de guerre », a-t-il averti.

La présidentielle du 24 décembre – la première de l’histoire du pays – et les législatives restent en effet très incertaines sur fond de regain de tensions entre camps rivaux, entre ouest et est du pays, à l’approche de l’échéance.

Ces scrutins, aboutissement d’un processus politique laborieux parrainé par l’ONU, sont censés tourner la page d’une décennie de chaos depuis la chute du régime Kadhafi en 2011 et mettre fin aux divisions et aux luttes fratricides.

« Tous les Libyens sont d’accord pour dire qu’il y aura des élections le 24 décembre », a assuré Mohammed el-Menfi, le président du Conseil présidentiel libyen, présent à Paris. « Organiser les élections simultanément à la date prévue est un objectif historique que nous allons nous efforcer de réaliser », a pour sa part affirmé le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah.

Menace de sanctions

Mais, pour Abdelhamid Dbeibah, l’autre priorité est, d’ici cette échéance, d' »obtenir des garanties concrètes que les résultats de ces élections seront acceptés et que ceux que les rejetteront se verront imposer des sanctions ». (France24)

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