dimanche, novembre 24, 2024
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Dialogue national au Tchad: Succès Masra (les Transformateurs), précise les conditions d’une participation

Les autorités tchadiennes de transition préparent le grand dialogue national, attendu pour la fin du mois. Certaines formations insistent sur des principes de fond à remplir comme préalable. A l’image de Succès Masra, leader du parti les Transformateurs et qui nous détaille les « conditions de confiance » à respecter en vue de sa participation au dialogue national.

Sont conviés au grand dialogue national tous les acteurs politiques, y compris les chefs rebelles, comme l’indiquait il y a quelques jours sur notre antenne, le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Acheikh Ibn Oumar. Il évoquait alors « un engrenage de la paix ».

Du côté des partis politiques, certaines formations insistent sur des principes de fond à remplir comme préalable. C’est le cas du parti des Transformateurs de Succès Masra, joint par Bineta Diagne, de la rédaction Afrique.

« Nous avons toujours dit que nous voulions participer au dialogue. Mais nous avons exigé des conditions de confiance, qui vont permettre que nous, les transformateurs et Wakit Tama, puissions être à la table des discussions.

Les principes sur lesquels il ne faut pas faire l’impasse – par exemple – ceux qui assurent la transition aujourd’hui, que ce soit le président du Conseil militaire de transition et tous les militaires autour de lui, ne peuvent pas être candidats, sinon cela voudrait dire qu’ils sont juges et parties.

Un autre principe sur lequel il ne faut pas transiger, c’est de faire en sorte que la Constitution qui sera issue de ces discussions, soit validée par référendum.

Enfin, un troisième principe qui est fondamental, c’est de faire en sorte qu’enfin, nous ayons un État où la véritable séparation des pouvoirs, les lois électorales, le découpage électoral, prennent en compte l’équité qui permettra à ce que la voix de chaque Tchadien soit démocratiquement entendue.

Et donc pour faire tout cela il y a des choses qui sont dites oralement aujourd’hui, qui doivent être écrites comme des clauses non révisables, pour permettre ainsi de créer les conditions de confiance ». (rfi.fr)

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