Nouvel épisode judiciaire en France dans l’une des affaires impliquant le groupe français Bolloré au Cameroun : 145 villageois de la région de Kribi, dans le sud du pays, ont saisi le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre, il y a quelques mois parce qu’ils s’estiment lésés par les plantations de palmiers à huile de Socapalm. L’enjeu du délibéré, ce vendredi 7 janvier, est de permettre à la justice d’établir la responsabilité de Bolloré sur les activités de cette filiale camerounaise de Socfin, la maison-mère commune.
Démontrer que les plantations camerounaises de Socapalm appartiennent au groupe français Bolloré ou que la relation commerciale est établie, via la maison-mère luxembourgeoise Socfin, c’est l’objectif de l’avocat des 145 villageois camerounais. Maître Feodor Rilov a demandé ces documents au groupe français, en vain. Le juge pourrait aujourd’hui contraindre Bolloré de les fournir….(RFI)