Au Zimbabwe, la population et les entreprises payent encore les sanctions d’il y a 20 ans. Imposées par les Etats Unis alors que le président de l’époque, Robert Mugabe, avait lancé une violente répression électorale, elles ciblaient uniquement l’élite par un gel des avoirs et une interdiction de voyager. Des mesures, qui se répercutent sur l’économie du pays, en étranglant l’accès au système bancaire international et obstruant l’aide du Fond monétaire international (FMI).
« Nous avions l’habitude d’employer plus de 350 personnes ici, et nous sommes maintenant à moins de 50 employés », explique Callisto Jokonya, chef d’entreprise dans la réfrigération. « Cela montre bien l’impact des sanctions. On formait des mécaniciens frigoristes et tous les mécaniciens frigoristes qui sont passés par notre entreprise, soit bien plus de 300, ont quitté le pays et travaillent ailleurs à l’extérieur du pays. »….(Africanews)