Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la « phase aiguë » de l’épidémie du Covid-19 pourrait prendre fin dans le courant de l’année 2022 à une seule condition : il faudrait que 70% de la population mondiale soit vaccinée.
L’année 2022 signera-t-elle la fin de l’épidémie ? C’est ce que semble envisager le directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus : « C’est entre nos mains« , a-t-il déclaré à la presse, lors de sa visite en Afrique du Sud, avant d’ajouter que l’une des conditions pour entrevoir le bout du tunnel serait une vaccination massive de la population mondiale.
Selon les derniers chiffres de l’OMS, près de 53% de la population mondiale est vaccinée contre le Covid-19. A l’échelle nationale, 80% des Français ont reçu au moins une dose de vaccin, 78,6% ont reçu toutes les doses requises, 50,4% ont reçu une dose de rappel supplémentaire, d’après les données de Covidtracker.
Covid-19 : une sortie de crise en 2022 à condition que 70% de la population soit vaccinée
Une bonne nouvelle ! La situation sanitaire devrait s’améliorer en 2022, selon le directeur de l’OMS, qui a livré un message d’espoir vendredi 11 février 2022 : « Nous tablons sur une fin de la phase aiguë de la pandémie cette année, à la condition bien sûr que 70 % de la population mondiale soit vaccinée d’ici le milieu de l’année, vers juin ou juillet », a-t-il déclaré à la presse, avant d’ajouter que : « Si c’est le cas, la phase aiguë peut véritablement se terminer, et c’est ce qu’à quoi nous nous attendons. Ce n’est pas une question de chance, c’est une question de choix ».
Un taux de vaccination encore trop faible en Afrique
A ce jour, près de 11% de la population africaine est vaccinée. Selon l’OMS Afrique, le continent doit « multiplier par six le taux de vaccination » contre le Covid pour atteindre l’objectif de 70 % de couverture vaccinale. En visite dans les laboratoires de la Biotech Afrigen, qui a fabriqué le premier vaccin contre le Covid-19 en Afrique, le directeur de l’OMS a estimé que : »Ce vaccin sera plus adapté aux contextes dans lesquels il sera utilisé, avec moins de contraintes de stockage et à un prix moindre ». Ce projet est soutenu par l’OMS, qui fustige les pays développés de ne pas verser assez de vaccins aux populations plus vulnérables. (Femme Actuelle)