Une danseuse ayant participé au tournage du dernier clip de Stromae, intitulé Fils de joie, a dénoncé ses conditions de travail sur les réseaux sociaux. Contactée par RTBF, elle a ensuite donné plus de précisions sur sa très mauvaise expérience.
Aya Nakamura et autres vedettes de la chanson n’ont qu’à bien se tenir ! Après de longues années d’absence, Stromae est de retour sur le devant de la scène musicale. Et il espère bien reprendre sa place de petit chouchou du public ! Après un passage très remarqué dans le 20 heures de TF1 – où il a interprété à la surprise générale son morceau L’enfer -, il vient de dévoiler le clip de Fils de joie, extrait de son nouvel album intitulé Multitude. Celui-ci, déjà visionné près de cinq millions de fois sur YouTube, a été tourné en janvier dernier au Cinquantenaire à Bruxelles. Pour l’occasion, tout avait été barricadé, afin qu’aucune image ne fuite du tournage.
Il faut dire que le chanteur de 36 ans a employé de très gros moyens afin d’offrir un clip spectaculaire à ses fans. Mais son projet vient d’être entaché par une polémique. Une danseuse ayant participé au tournage a dénoncé les mauvaises conditions de travail offertes par la société Abyssal, chargée de la production du clip.
Une danseuse s’adresse à Stromae
C’est sur les réseaux sociaux que la jeune femme s’est manifestée dans un premier temps, en s’adressant directement au compagnon de Coralie Barbier. « Toi qui défends des valeurs de justice sociale, pourquoi avoir choisi Abyssal production qui ne semble même pas se préoccuper de rémunérer décemment les travailleur.euses de la culture ? 150€ pour 5 jours de travail (répétitions, essayage et tournage en extérieur) », a dénoncé celle qui aurait quitté le tournage après seulement deux jours selon RTBF. Contactée par la chaîne belge, la danseuse a ensuite apporté plus de précisions. Elle a notamment révélé avoir appris le montant de son cachet seulement une fois qu’elle était déjà « un peu engagée dans le projet« .
Autre point dénoncé par la jeune femme : les conditions de tournage. « Ça implique une très grande disponibilité puisqu’on devait être là à partir de 6 heures du matin et globalement, la journée se terminait vers 17h. Et ça deux jours de suite. Le souci, c’est quand on se rend compte de ce que ça demande en termes de temps, de disponibilité, d’énergie, et là, en l’occurrence, de condition physique, puisque le tournage s’est déroulé au mois de janvier et qu’il faisait à peu près 1º mais ressenti -2°, sachant qu’on ne bougeait pas. Ça veut dire qu’on reste sur des scènes le temps que les caméras passent, en tant que public on était statique. C’était extrêmement difficile », a-t-elle déploré, toujours auprès de RTBF. De son côté, la société Abyssal n’a pas souhaité réagir. (Voici)