lundi, novembre 25, 2024
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La guerre en UKRAINE continue d’agiter la classe politique sud-africaine

La neutralité affichée par Pretoria fait enrager une partie de l’opposition et de l’opinion publique. L’Afrique du Sud s’était abstenue lors du vote pour condamner l’invasion russe devant l’Assemblée générale des Nations unies au début du mois de mars. Une abstention qui équivaut à un parti pris, dénonce l’opposition. Pour ne pas relâcher la pression sur le gouvernement, le parti de l’Alliance démocratique a organisé un débat au sein du Parlement sud-africain sur la guerre en Ukraine.

« Nous nous tenons au côté de l’Ukraine », c’est le message en jaune et bleu tendu à la tribune par un parlementaire de l’Alliance démocratique (DA). En ouverture, son chef de parti, John Steehuisen a dénoncé la position du gouvernement. « Sous le vernis honteux de la « neutralité », le gouvernement de l’ANC a en réalité apporté son soutien tacite à la marche impériale de Poutine pour restaurer son empire perdu. »

« Etes-vous les amis ou les idiots utiles de la Russie ? », a interrogé Pieter Groenewald, le leader du Front de la liberté (FF Plus), le parti afrikaner en s’adressant à l’ANC. « Nous devons dire à la Russie qu’elle a tort » a demandé de son côté Mkhuleko Hlengwa, parlementaire du parti zoulou de l’Inkhata (IFP).

Le gouvernement s’en est tenu à sa position officielle : nous ne voulons pas interférer dans ce conflit. Position défendue à la tribune par Candith Mashego-Dlamini, ministre déléguée aux Relations internationales.

« Nous demandons à tous les Sud-Africains de ne pas prendre parti dans le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, cela irait à l’encontre de nos principes. »

D’autres partis ont soutenu Vladimir Poutine et l’invasion russe. C’est le cas de l’EFF, deuxième parti d’opposition, via Floyd Shivambu son vice-président. « Il n’y a absolument rien de mal à ce que la Russie empêche l’expansion militaire de l’Otan. »

De son côté, le parti chrétien-démocrate (ACDP) a écorné la neutralité affichée par le président Cyril Ramaphosa. Après avoir téléphoné à Vladimir Poutine, pourquoi ne pas avoir appelé Volodymyr Zelensky ? (rfi.fr)

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