La France n’a jamais perdu contre les Éléphants de Côte d’Ivoire
Ce vendredi soir (21h15), au Stade Vélodrome, l’équipe de France affrontera la Côte d’Ivoire pour la troisième fois de son histoire. La première confrontation entre les deux sélections remonte au 17 août 2005. Ce jour-là, dans une rencontre amicale, les Bleus de Raymond Domenech s’étaient largement imposés grâce à des réalisations de William Gallas, Zinédine Zidane et Thierry Henry. Mais surtout, ce match marquait le retour en équipe nationale de «Zizou», Lilian Thuram et Claude Makélélé, tous les trois sortis de leur retraite internationale pour aider la France à se qualifier pour le Mondial 2006. La deuxième confrontation entre les deux pays, elle, est plus récente. C’était le 15 novembre 2016, au Stade Bollaert. Le match s’était alors soldé par un résultat nul (0-0).
La Côte d’Ivoire, une équipe solide
Les Bleus ne devront pas sous-estimer les Éléphants de Côte d’Ivoire. Si elle ne s’est pas particulièrement illustrée lors de la Coupe d’Afrique des nations cet hiver – éliminée dès les huitièmes de finale par l’Égypte de Mohamed Salah après tirs au but – la sélection dirigée par Patrice Beaumelle reste sur une belle série. Elle n’a perdu qu’un seul de ses 16 derniers matches (10 victoires et 5 matches nuls). C’était face au Cameroun, le 16 novembre dernier, à l’occasion des qualifications de la CAN (0-1).
Deux victoires en Coupe d’Afrique des nations
Au vu de la qualité des joueurs dont elle dispose, notamment depuis les années 2000, le palmarès continental de la Côte d’Ivoire a de quoi surprendre. En effet, les Éléphants, considérés au moins depuis deux décennies comme l’une des meilleures sélections de la CAF, ne compte «que» deux victoires en Coupe d’Afrique des nations. La première date de 1992. Les Ivoiriens s’étaient alors imposés après tirs au but face au Ghana. La seconde, elle, remonte à 2015…toujours face au Ghana et encore une fois à la suite d’une longue séance de tirs au but. La Côte d’Ivoire s’est aussi inclinée à deux reprises en finale de la compétition : en 2006, face à l’Égypte après tirs au but, et en 2012 contre la Zambie, une nouvelle fois dans l’exercice final. Par ailleurs, les Éléphants, portés par leur génération dorée avec entre autres Yaya Touré et Didier Drogba, ont participé trois fois à une phase finale de Coupe du Monde (2006, 2010, 2014)…sans parvenir à sortir de la phase de poules.
Un sélectionneur français…
C’est (presque) un retour aux sources pour Patrice Beaumelle. Né à Arles, passé par l’ES Le Grau-du-Roi, le technicien âgé de seulement 43 ans sera sur le banc de la Côte d’Ivoire ce vendredi soir au Stade Vélodrome, à Marseille. Fidèle adjoint d’Hervé Renard avec la Zambie, la Côte d’Ivoire, le LOSC et le Maroc, il a pris son envol en mars 2020 – après une petite expérience en tant que sélectionneur de la Zambie en 2013-2014 – en prenant la direction des Éléphants. Une expérience mitigée pour le moment : même en considérant l’élimination après tirs au but face à l’Égypte lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations comme une défaite, son bilan est plutôt satisfaisant avec pas moins de 10 victoires, 6 matches nuls et 3 revers ; en revanche, son parcours lors de la CAN (élimination dès les huitièmes de finale) et la non-qualification pour le prochain Mondial au Qatar constituent deux grosses déceptions.
…et des joueurs connaisseurs de la Ligue 1
Face à l’équipe de France, la Côte d’Ivoire devrait présenter une très belle équipe…avec notamment beaucoup de joueurs connus des suiveurs de la Ligue 1. La sélection des Éléphants comporte en effet de très nombreux joueurs qui évoluent, ou qui sont passés, dans l’élite française. Pour n’en citer que quelques-uns : Serge Aurier (Toulouse FC, Paris Saint-Germain), Hassane Kamara (Stade de Reims, OGC Nice), Jean-Michaël Seri (OGC Nice, Girondins de Bordeaux), Max-Alain Gradel (AS Saint-Etienne, Toulouse FC) et Nicolas Pépé (SCO Angers, LOSC). Pour sa part, Sébastien Haller, deuxième meilleur buteur de l’édition 2021-2022 de la Ligue des champions juste derrière Robert Lewandowski, n’a jamais joué en première division dans l’Hexagone. Il a néanmoins été formé à l’AJ Auxerre et a connu les joutes de Ligue 2 pendant plusieurs saisons. (lefigaro.fr)