La mort d’Astou Sokhna et de son bébé dans un hôpital public au nord-ouest du pays le 1er avril a déclenché une vague d’émotion.
Au Sénégal, six sages-femmes sont poursuivies après la mort d’une femme enceinte et son bébé dans un hôpital public. Les employées médicales sont toutes mises en cause pour non assistance à personne en danger.
Selon leur avocat, quatre d’entre elles sont en prison depuis mardi soir et deux sont en liberté provisoire. Avant que les circonstances de la mort d’Astou Sokhna enceinte de neuf mois et décédée à l’hôpital début avril soient officiellement commentées, la presse locale indiquait déjà que la jeune femme de 34 ans aurait attendu en vain une césarienne qu’elle réclamait
La semaine dernière, le ministre sénégalais de la Santé a reconnu que la mort d’Astou Sokhna aurait pu être évité avec je cite, « plus de vigilance » et a annoncé le limogeage du directeur de l’hôpital.
L’affaire a suscité de l’effroi et de l’indignation dans un pays où le taux de mortalité maternelle est élevé et concerne environ 5 femmes par jour.
Les six femmes devraient être jugées le 27 avril devant le tribunal de grande instance de Louga, dans le nord ouest du pays. (euronews)