Dans un communiqué, le gouvernement de transition a annoncé se retirer de tous les organes et instances de l’organisation.
Le Mali quitte le G5 Sahel et sa force antijihadiste. Pour le gouvernement militaire de transition, l’organisation est « instrumentalisée » par « l’extérieur ». Lors d’une allocution télévisée, le porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga a tout de même annoncé conserver les relations bilatérales avec les pays du G5 Sahel.
« L’opposition de certains Etats membres du G5 Sahel à la présidence du Mali est liée à des manœuvres d’un Etat extérieur à la région visant désespérément à isoler le Mali », a déclaré le Colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement de transition.
« De cette situation, le gouvernement de la République du Mali déduit une perte d’autonomie, une instrumentalisation et un dysfonctionnement grave des organes du G5 Sahel. En conséquence, le gouvernement du Mali décide de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris de la force conjointe. »
À l’origine des différents entre le Mali et le G5 : en février 2022, l’organisation devait tenir une conférence à Bamako, afin de « consacrer le début de la présidence malienne du G5 ». Mais « près d’un trimestre après le terme indiqué cette conférence ne s’est jamais tenue » a précisé le communiqué du gouvernement malien.
Avec l’annonce de ce départ, le G5 Sahel est réduit à quatre pays : la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger. (euronews)