Plusieurs frappes menées contre une colonne de motos ont permis de neutraliser le 14 juin dernier « près d’une quarantaine de terroristes » à proximité de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso, a annoncé ce jeudi l’état-major des armées françaises. La force Barkhane, après avoir quitté Ménaka en début de semaine, poursuit sa ré-articulation hors du Mali.
L’État islamique au Grand Sahara, dont les principaux chefs ont été neutralisés ces deux dernières années, profite aujourd’hui du retrait français pour se régénérer, côté malien. L’assaut mené ce mardi 14 juin par une cinquantaine de combattants contre un détachement de la gendarmerie nigérienne, dans le village isolé de Waraou, illustre la porosité de la frontière malo-nigérienne.
La rapide réaction des forces armées nigériennes rassure aujourd’hui l’état-major des armées à Paris. Ils ont immédiatement prévenu le dispositif aérien français basé à Niamey, indique une source militaire et le passage d’une patrouille de Mirage 2000 à basse altitude a suffi pour disperser les jihadistes.
Ensuite les renseignements obtenus grâce aux unités nigériennes restées au contact ont permis aux avions de Barkhane de frapper cette même colonne. Une opération de réassurance qui a donc parfaitement fonctionné grâce aux Gata, les guetteurs aériens tactiques avancés des forces armées nigériennes. Véritable clé de voute du partenariat de combat, à la pointe du dispositif. (rfi.fr)