Ce vendredi 24 juin, les représentants des pays du Commonwealth vont se rencontrer à Kigali. C’est l’ouverture officielle ce matin de la réunion des chefs d’États et de gouvernement de cette organisation qui comporte 54 pays, dont 19 africains. Il s’agit du premier sommet de ce type depuis quatre ans.
L’événement avait été reporté deux fois à cause de la pandémie de Covid-19 et de nombreux présidents et Premiers ministres ont répondu présents.
Boris Johnson est arrivé à Kigali ce jeudi 23 juin et il n’a pas tardé à défendre son partenariat migratoire avec le Rwanda, un projet condamné par l’ONU et les organisations de défense des droits de l’homme. « Les critiques devraient garder l’esprit ouvert », a répondu le Premier ministre britannique à la presse après avoir visité une école de Kigali. Boris Johnson a également abordé le sujet lors d’un entretien en tête-à-tête avec le président Paul Kagame.
Discussions à huis clos
Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le président Ougandais Yoweri Museveni ou encore le nigérian Muhammadu Buhari, sont également présents à Kigali.
Au programme, il y a des discussions à huis clos, officiellement sur le développement durable et la reprise des économies des pays du Commonwealth après la crise du coronavirus et dans le contexte de la guerre en Ukraine, des discussions préparées hier par une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du Commonwealth. (rfi.fr)