Le chef de la junte a annoncé en début de semaine son intention de permettre la formation d’un gouvernement civil. Mais l’opposition, toujours très mobilisée dans la rue, exige le retrait sans condition des militaires de la vie politique. Après avoir créé la surprise en début de semaine, en annonçant son intention de laisser la place à un gouvernement civil en remplaçant le Conseil souverain, qu’il préside, par un Conseil suprême des forces armées, qui sera chargé seulement des questions de sécurité et de défense, le général Abdel Fattah al-Burhane est passé à l’action. Il a limogé, le 6 juillet, les cinq membres civils du Conseil souverain qu’il avait lui-même nommés et qui passaient pour ne jouer qu’un rôle mineur.. (Jeune Afrique)