Le rapport, rendu public jeudi 14 juillet, a été réalisé conjointement par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses deux organisations membres en Côte d’Ivoire, la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) et le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH).
Ce rapport rassemble les conclusions tirées par une mission débutée après la crise post-électorale de 2010. La crise née d’un contentieux sur les résultats de la présidentielle entre le président sortant Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara, est responsable de plus de 3 000 morts et du viol de 150 femmes.
Selon Me Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH, président d’honneur de la Ligue des droits humains en Belgique et chef de mission menée en Côte d’Ivoire, il est temps de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de la justice ivoirienne. Il revient sur les conclusions rendues par ce rapport.n (rfi)