Le chef du principal parti d’opposition tunisien doit être interrogé mardi par l’unité antiterroriste du pays, qui le soupçonne de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme par le biais d’une association caritative.
L’accusé, Rached Ghannouchi, fait partie de la douzaine de hauts responsables du parti Ennahdha dont la Banque centrale du pays d’Afrique du Nord a gelé les comptes bancaires au début du mois. Ennahdha conteste avec véhémence les accusations de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
L’année dernière, le président Kais Saied a suspendu le Parlement et s’est emparé de vastes pouvoirs, une mesure qu’il a jugée nécessaire pour « sauver le pays » d’une crise politique et économique. Cette mesure a suscité des critiques de la part de l’opposition, qui l’accuse de glisser vers le totalitarisme… (euronews)