Les avocats de cette figure de la société civile incarcérée pour « entente » avec l’étranger ont dénoncé mercredi « un complot » destiné à la « faire taire.
Un ‘’complot’’ visant à faire taire leur cliente, c’est ainsi que les avocats de Pulchérie Gbalet qualifie son incarcération. Cette figure de la société civile ivoirienne, a été arrêtée, puis placée en détention provisoire à Abidjan à la suite d’un voyage au Mali où sont détenus 49 soldats ivoiriens depuis juillet.
L’un d’eux, a en outre dénoncé lors d’une conférence de presse un « complot » et une « flagrante violation des règles élémentaires de la procédure » concernant la manière dont elle a été arrêtée et incarcérée le 22 août.
L’avocat a affirmé qu’elle a été victime d’un véritable « guet-apens » de la part de la police qui l’avait invitée à venir récupérer son passeport et son téléphone portable, confisqués lors d’une précédente interpellation à son retour du Mali le 3 août.
Arrêtée à deux reprises en août, elle est notamment accusée « d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire.
Lors de son séjour au Mali, présidente de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne avait rencontré des responsables d’ONG et des proches de la junte militaire au pouvoir depuis août 2020 dans ce pays, évoquant avec eux le sort des 49 soldats ivoiriens. (euronews)