Depuis le retour au pouvoir des Talibans en Afghanistan, les conditions de vie des populations et plus particulièrement des couches vulnérables sont au centre des préoccupations. Pour preuve, cette question était au cœur d’une réunion des Nations-Unies à laquelle prenait part la Représentante permanente adjointe du Gabon aux Nations Unies.
En effet, lors de l’allocution sur la situation dans ce pays d’Asie du Sud, Lilly-Stella Nguema Ndong a dénoncé le laxisme des Talibans dans les affaires politiques depuis leur retour au pouvoir. « la recrudescence des violations des libertés fondamentales, notamment celles des femmes et des filles ; la recrudescence d’activités terroristes et du trafic de stupéfiants qui constituent des menaces à la paix et à la sécurité internationale et les crises sécuritaire, économique et climatique », a déclaré la Représentante permanente adjointe du Gabon aux Nations Unies.
Par ailleurs, le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, a dressé le bilan effroyable qui prévaut en Afghanistan. Il en ressort qu’« environ 25 millions d’Afghans vivent aujourd’hui dans la pauvreté, les trois quarts de leurs revenus sont désormais consacrés à l’alimentation, 50% des ménages vivent avec des envois de fonds, et le chômage pourrait atteindre 40 % ». (Gabon Media Time)