À l’arrêt depuis 2014, l’année de sa cinquième édition, en raison des dysfonctionnements, de la crise économique et de la récente crise sanitaire due au Covid-19, le Festival populaire et international des musiques traditionnelles Feux de Brazza sera relancé en décembre. C’est la principale décision des journées de réflexion, bouclées ce week-end.
Avant-goût de ce festival, la cérémonie de clôture des journées de réflexion a été animée par le groupe Bana Ba Téké dont les musiciens et danseurs arborent des chapeaux faits de plumes d’oiseaux.
Consolider le modèle économique
Ces journées ont permis selon Hugues Gervais Ondaye, promoteur du Festival Feux de Brazza, de consolider son modèle économique pour en assurer une pérennité. « Nous avons décidé ensemble avec les partenaires de relancer ce festival, et la prochaine édition [la sixième ndlr] aura lieu du 7 au 12 décembre 2022, a-t-il indiqué. Pendant cette édition, nous aurons une session de formation dédiée aux directeurs des musiques patrimoniales de la sous-région Afrique centrale, de sorte que nous puissions, ensemble avec les autres, créer un Réseau des festivals dédiés à cette musique. »
Au nombre des organisations associées au festival figurent l’Unesco, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ou encore le Centre international sur les traditions et les langues africaines (Cerdotola) dont le professeur Charles Binam Bikoï est secrétaire exécutif.
« Renouveler le vivre ensemble »
« Le festival, d’une manière générale, permet de renouveler le vivre ensemble d’une communauté. Au-delà de la communauté, le festival est un lieu et une plateforme d’exhibition de ce que les communautés ont de meilleur », souligne Charles Binam Bikoï.
L’apport des instruments traditionnels à la rumba congolaise, désormais inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité, sera le principal thème de la prochaine édition des Feux de Brazza. (rfi.fr)