jeudi, mars 28, 2024
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Guinée équatoriale : l’élection présidentielle avancée de cinq mois

Le scrutin aura lieu le 20 novembre prochain, en même temps que les législatives, les sénatoriales et les municipales. Les citoyens équato-guinéens sont appelés dans deux mois aux urnes pour choisir leurs élus, notamment leur président de la République. Prévue au premier trimestre 2023, l’élection présidentielle se tiendra finalement en novembre. Les élections présidentielle, de la Chambre des députés, du Sénat et les municipales sont convoquées le 20 novembre 2022 », affirme un décret du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo lu mardi soir à la télévision d’Etat.

La nécessité de regrouper des scrutins coûteux en pleine crise économique due à « la guerre en Ukraine » et à la « pandémie de Covid » est la raison avancée par le décret pour anticiper la présidentielle. Mais des observateurs y voient plutôt la volonté d’un des deux camps du pouvoir équato-guinéen de pousser ce qu’il croit être son avantage. A la tête du pays depuis quarante-trois ans, le président sortant Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 80 ans, détient le record mondial de longévité au pouvoir des chefs d’Etat encore vivants, hors monarchies. Il est arrivé au pouvoir en 1979 après avoir renversé par un coup d’Etat son oncle Francisco Macias Nguema. M. Mbasogo pourrait briguer un nouveau mandat ou soutenir la candidature de son fils Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé «Teodorin».

Vice-président chargé de la défense, ce dernier, condamné en 2021 en France pour malversations, est depuis longtemps considéré comme le dauphin de son père et est omniprésent sur la scène politique depuis deux ans. Malgré son influence dans la vie politique de son pays, le congrès du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) ne l’a pas intronisé candidat, en novembre 2021, pour la présidentielle, à la surprise générale. Parti unique jusqu’en 1991, le PDGE est l’ultra favori aux élections législatives dans ce petit pays riche en hydrocarbures. Il ne devrait laisser que quelques miettes à des mouvements d’opposition « tolérés », parmi les rares qui ne sont pas la cible d’une implacable répression dénoncée régulièrement par les ONG internationales. (Journal du Mali)

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