Les chefs des services de renseignement américain surveillent scrupuleusement les gestes de Vladimir Poutine dans l’optique d’anticiper une frappe nucléaire.
La semaine dernière, le président russe a appelé à la mobilisation générale et compte envoyer les réservistes ainsi que tout homme pouvant se battre en Ukraine alors que la guerre s’enlise.
Durant son discours, le chef d’État avait indiqué qu’il ne « bluffait » pas quant à une possible utilisation des ogives nucléaires.
Parallèlement, des référendums illégaux de rattachement à la Russie ont lieu dans les régions occupées comme c’est le cas à Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia et c’est ce prétexte de protection de ces territoires qui augmente le risque de l’usage du nucléaire.
Un officiel, qui possède des renseignements sur l’arsenal nucléaire russe, a déclaré à Politico : « Nous surveillons de plus près. »
Il a ajouté : « Nous pourrions penser que c’est un peu différent de la façon dont ils opèrent normalement. Ils envoient cette unité, mais retirent toutes les autres. C’est vraiment différent. C’est étrange. »
Washington avait déjà averti Moscou que le pays répondrait à tout type d’attaque nucléaire et que les conséquences seraient « catastrophiques ». (Autre média)