Le capitaine Ibrahim Traoré, désigné président de la transition par les quelque 300 délégués des assises nationales est attendu au tournant.
Après les assises nationales au Burkina Faso qui ont désigné le capitaine Ibrahim Traoré à la tête de la transition, les burkinabé attendent des actes. Pour des acteurs politiques, il y a urgence au regard de la situation du pays.
La sécurité et l’organisation des élections en 2024 figurent parmi les attentes.
» A l’issue de tous ces débats, la charte a été adoptée, le président a été confirmé dans ses fonctions. Maintenant, c’est l’heure du travail, c’est l’heure du rassemblement autour des priorités et des urgences nationales parce que nous n’avons plus une seule seconde à perdre. Nous n’avons plus une seule minute à perdre. »; explique Tahirou Barry, Président du parti politique MCR du Burkina Faso.
Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès abonde dans le même sens. « Vous auriez remarqué que les objectifs de la transition ont été recentrés sur la lutte pour la sécurité pour recouvrir l’intégrité du territoire, remettre les populations déplacées dans leurs localités en leur assurant un minimum administratif et puis certainement des produits de nécessité pour qu’ils pussent s’en sortir. »
Plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, notamment du côté des frontières avec le Mali et le Niger. Les attaques régulières de groupes armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI) ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes depuis 2015. (Africanews.fr)