Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Cédéao et président de la Guinée Bissau, a rencontré ses homologues russe et ukrainien, à Moscou puis à Kiev. « Embalo faiseur de paix », titre la République Togolaise, qui souligne que le chef d’Etat « a mis l’accent sur la nécessité de trouver une solution à la crise de l’export du grain, qui pénalise le monde entier et l’Afrique en particulier ».
Le Pays, quotidien burkinabè, aborde aussi le sujet des céréales et rappelle qu’avant Embalo, un autre dirigeant africain, le Sénégalais Macky Sall avait tenté de débloquer la situation. Mais « sur 178 navires qui avaient quitté les ports ukrainiens, lit-on dans l’éditorial, seuls 20 avaient pris la direction de l’Afrique subsaharienne ».
La responsabilité des dirigeants africains pointée
L’éditorialiste s’alarme : « si le continent n’arrive pas à remplir ses greniers, il faut craindre qu’il ne soit confronté à une grave famine ». Le journal pointe aussi la responsabilité des dirigeants africains, qui n’ont « pas réussi à mettre en place une politique agricole à même de garantir la souveraineté alimentaire du continent », ce qui les oblige à « courir après les pays qui approvisionnent leurs peuples en vivres ». Pour Aujourd’hui au Faso, le continent est le « Cendrillon de la fable dans cette histoire ».
Moustapha Masri quitte le principal parti d’opposition, moins d’une semaine après la violente répression des manifestations du 20 octobre contre les autorités de la transition. « Un coup de tonnerre », pour Al Wihda. « Moustapha Masri lâche Succès Masra », lance Le Journal du Tchad, qui rapporte les explications données par le vice-président qui ne se reconnaît plus dans les décisions et l’orientation que prend le parti.
L’année passée, rappelle le média, c’était la trésorière qui démissionnait pour les mêmes raisons. Le Journal du Tchad remarque qu’elle a réagi au départ de Moustapha Masri sur Facebook, où elle salue une « sage décision » et rapporte des propos qui auraient été tenus par le chef du parti, Succès Masra, à l’époque : « Si je ne deviens pas président, je ferai tout pour rendre ce pays invivable ». (pressafrik)