Derrière cet art se cache un engagement pour la protection de l’environnement. Mike Obanda veut sauver sa commune des déchets qui jonchent les rues.
Nous sommes ici à Mukuru, un petit bidonville de Nairobi ou chaque jour, Mike Obanda fait ses courses. Elles sont exclusivement réservées à ses œuvres d’art ses coquilles d’œuf.
Cet artiste a trouvé l’ingénieuse idée d’éblouir ses créations en peignant sur ses coquilles qu’il prend le soin de sécher auparavant.
Je récupère mes matières premières dans des décharges, dans des hôtels cinq étoiles, et parfois chez des vendeurs, puis je les apporte à l’atelier, je les nettoie, je les peins en différentes couleurs, je les découpe pour former des lignes droites et des motifs particuliers souligne Mike Obanda.
Derrière cet art, se cache un engagement pour la protection de l’environnement. Mike Obanda veut sauver sa commune des déchets qui jonchent les rues. De plus, L’œuvre d’Obanda raconte la vie quotidienne à Nairobi et des femmes autonomes, plus particulièrement de sa mère.
Je suis inspirée par mes rues et surtout par ma mère, et j’essaie aussi de capturer le pouvoir des femmes parce que j’ai été élevée par une mère célibataire, donc j’essaie de capturer différents moments où elle était si aimante, si attentionnée, et aussi comment elle travaillait dur, afin de payer mes frais de scolarité et ceux de mes frères et sœurs explique-t-il.
En dehors des expositions d’art, il vend ses produits sur les réseaux sociaux, comme Instagram et Twitter.
Depuis le début de cette expérience, ses œuvres attisent la curiosité de son voisinage et des amoureux d’art. Mike Obanda est parvenu à vendre quelques-unes de ses créations et espère toucher un plus grand nombre à Nairobi et dans tout le Kenya.
Obanda travaille également au Mukuru Art Collective, une initiative fondée en 2010 pour aider les jeunes à lutter contre la dépression, l’anxiété sociale et les vices, tels que la criminalité et la toxicomanie. (Euronews)