Ces derniers mois, le Maroc a fait l’objet d’une campagne médiatico-politique injustifiée, un acharnement porté par des parties hostiles au royaume cherchant à impliquer le Parlement européen contre le partenariat privilégié entre Rabat et Bruxelles. Jusqu’où veulent-elles en venir ?
Contrairement à ce que prétendent certaines parties, ce n’est pas le Maroc qui mènerait des actions pour influencer les décisions européennes au sein du Parlement européen, mais le contraire. L’acharnement contre le Maroc porté par certains groupes qui agissent au sein du Parlement européen est la preuve qu’ils agissent pour le compte d’un agenda caché.
Ces parties qui ont créé l’affaire médiatique du « QatarGate », sont les mêmes aujourd’hui qui s’activent pour impliquer le Parlement européen dans des initiatives hostiles au Maroc avec des projets de résolution, des propositions d’amendements etc.
L’acharnement contre le Maroc, commandité et injustifié, émanant de groupes à la solde d’agendas cachés peut être simplement expliqué par le nombre de tentatives visant à saper la relation privilégiée entre le Maroc et l’Union européenne.
Pas moins de 112 questions parlementaires ont été adressés depuis le début de cette législature, 18 tentatives d’Amendements en 2022, 4 tentatives de Résolutions en 2022 dont une résolution adoptée en 2021 (évènement de la ville marocaine de Sebta), et 2 tentatives de nomination au prix Sakharov de personnes qui n’ont rien à voir avec les Droits de l’Homme et 3 résolutions avortés concernant le cas de Omar Radi en 2022.
Les parties hostiles au Maroc, œuvrent vraisemblablement à déstabiliser et piétiner la relation Maroc-UE, bâtie depuis plus de 50 ans pour le développement des relations bilatérales dans divers domaines et dans l’intérêt des deux parties.
En signant plusieurs accords et instruments juridiques (Accord d’association, Accords et Protocoles de pêche, Accord Agricole, Accord aérien, Accord scientifique…) et partenariats (Partenariat Vert, Document conjoint sur le Statut avancé, Partenariat pour la Mobilité…), le Maroc et l’UE ont hissé leur partenariat à un niveau qu’aucun autre pays du Sud n’a su égaler.
L’UE est un partenaire stratégique du Maroc depuis de nombreuses années et ces manœuvres au sein des institutions européennes, ne semblent pas avoir d’autre objectif que de créer des zones de turbulences, de chercher à décrédibiliser le Maroc et de fragiliser la dynamique en perpétuel développement positif du partenariat Maroc-UE.
A l’instar de tous les pays, le Maroc a toujours défendu ses intérêts dans le cadre de ses relations avec ses différents partenaires étrangers et ce n’est pas la première fois que le Royaume et le Partenariat avec l’Union européenne font l’objet d’attaques et d’un acharnement visant à les fragiliser et les décrédibiliser au sein du Parlement européen.
De toute évidence, le Maroc refuse d’être victime d’agendas cachés servant d’autres parties qui cherchent à salir son image à travers cette avalanche de films politico-médiatiques observés ces dernières années ou encore de se voir pénalisé par le Parlement européen par la prise d’éventuelles mesures ou de résolutions à cause de ces manœuvres hostiles qui l’accusent à tort.
Il est à rappeler que le succès et l’exemplarité du partenariat Maroc-UE réside dans un travail des deux parties, basé sur des principes et des valeurs partagés, de confiance, de transparence, et de respect mutuel, et cette relation privilégiée ne peut continuer ainsi que dans le respect de ce cadre et des institutions établies par les deux acteurs, y compris au sein du Parlement européen.
Il existe une Commission Parlementaire Mixte (CPM) spécialement prévue pour traiter des tous les sujets concernant le Maroc et son partenariat avec l’UE et pour éviter l’intervention de parties malintentionnées dans les dossiers liés aux relations de deux partenaires.
C’est le Maroc qui a insisté pour renforcer le rôle de cette Commission Parlementaire Mixte alors que le côté européen a longuement tenté d’éviter cette opérationnalisation durant cette législature.
Pour lutter contre les dérives de certains eurodéputés au sein du Parlement européen qui servent l’agenda de l’Algérie et du polisario et qui échappent au contrôle de cette institution, comme la création sur demande de ces derniers d’un intergroupe nommé « sahara occidental », il parait plus qu’urgent de renforcer les règles de transparence au sein du Parlement européen. (Hespress FR)