mardi, avril 23, 2024
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Paris rappelle son ambassadeur au Burkina Faso

Les autorités de transition burkinabè avaient demandé le remplacement de Luc Hallade, tandis que le départ des forces spéciales françaises du pays a été acté.

Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé, le 26 janvier, le rappel de son ambassadeur au Burkina Faso « pour mener des consultations » au lendemain de l’annonce du départ du pays des forces spéciales françaises d’ici « un mois ».

Le retour de Luc Hallade coïncide avec une demande des autorités de transition burkinabè de remplacer l’ambassadeur de France. Fin décembre, une lettre avait été envoyée par le ministère burkinabè des Affaires étrangères à Paris pour réclamer son départ, lui reprochant notamment d’avoir fait état publiquement de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Possibilité d’apaisement

L’ambassadeur de France, arrivé à Ouagadougou à l’été 2019, était toutefois resté à son poste. Et la visite de la secrétaire d’État française Chrysoula Zacharopoulou au Burkina Faso, le 10 janvier, avait laissé entrevoir une possibilité d’apaisement entre les deux pays.

Le tournant est intervenu il y a quelques jours quand le gouvernement burkinabè a décidé de dénoncer l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Cette dénonciation a été « formellement » reçue le 24 janvier par le ministère français des Affaires étrangères. « Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite », a précisé le Quai d’Orsay, tout en ajoutant que la France respectera « les termes de cet accord en donnant suite à cette demande. »

L’option du redéploiement

Le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 militaires des forces spéciales françaises, au sein du dispositif Sabre. Ces militaires auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », selon une source proche du dossier. L’option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d’élite au Niger voisin, qui accueille déjà près de 2 000 personnels français.

Le tournant est intervenu il y a quelques jours quand le gouvernement burkinabè a décidé de dénoncer l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Cette dénonciation a été « formellement » reçue le 24 janvier par le ministère français des Affaires étrangères. « Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite », a précisé le Quai d’Orsay, tout en ajoutant que la France respectera « les termes de cet accord en donnant suite à cette demande. »

L’option du redéploiement

Le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 militaires des forces spéciales françaises, au sein du dispositif Sabre. Ces militaires auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », selon une source proche du dossier. L’option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d’élite au Niger voisin, qui accueille déjà près de 2 000 personnels français.

Le tournant est intervenu il y a quelques jours quand le gouvernement burkinabè a décidé de dénoncer l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Cette dénonciation a été « formellement » reçue le 24 janvier par le ministère français des Affaires étrangères. « Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite », a précisé le Quai d’Orsay, tout en ajoutant que la France respectera « les termes de cet accord en donnant suite à cette demande. »

L’option du redéploiement

Le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 militaires des forces spéciales françaises, au sein du dispositif Sabre. Ces militaires auront quitté le pays « d’ici fin février » et le retrait de tous les matériels devrait être achevé « fin avril », selon une source proche du dossier. L’option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d’élite au Niger voisin, qui accueille déjà près de 2 000 personnels français. (Jeune Afrique)

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